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Publié le 09 avril 2021

Malaise sur BFM: ce journaliste tacle la chaîne «Demandez à votre journaliste» il était présent lors des dîners!

Le journaliste d'investigation, Jacques Duplessis, était l'invité de l'émission «22h Max» diffusée sur BFM TV ce jeudi 8 avril 2021.

«On a tout récupéré, leurs sites et donc on a des dizaines et des dizaines de photos»

Maxime Switek: «Vous êtes journaliste d'investigation pour le site Reflets.info. Vous avez travaillé sur cette affaire. Là où il y a quelque chose, moi qui m'interpelle, c'est quand même que vous avez retrouvé notamment les menus, vous avez retrouvé un certain nombre de photos, c'est-à-dire que, étrangement, rien n'était caché.» Jacques Duplessis: «Ah non, non, on n n'a pas eu de mal. Mon collègue de Reflets, c'est lui qui s'est occupé de la partie informatique. Très vite, ils ont débranché les sites. Ils se sont aperçus qu'il allait y avoir des problèmes et que ça commençait à faire le buzz. Donc, ils ont débranché tous les sites. Mais en fait, en quelques clics, quand on s'y connaît un peu en informatique, on retrouve tous les sites archivés. On a tout récupéré, leurs sites et donc on a des dizaines et des dizaines de photos. Et ils ne se cachaient pas!»

«Vous aviez quelqu'un de chez vous qui était dans les deux lieux ? Ulysse Gosset, il faut lui demander»

Julie Graziani: «Et cette visibilité sera exploitée par les avocats en disant : " Vous voyez, on était de bonne foi puisqu'on ne se cachait pas. "» Jacques Duplessis: «J'allais dire, en même temps, il faudrait presque demander, vous aviez quelqu'un de chez vous qui était dans les deux lieux ? Ulysse Gosset, il faut lui demander. Parce que lui, il pourrait vous dire.» Maxime Switek: «C'était dans le cadre de conférences précisément.» Jacques Duplessis: «Alors, lui, il était dans le cadre d'une conférence et dans l'autre, on ne sait pas.. Au Palais Vivienne, on ne sait pas.» Maxime Switek: «Moi, en tout cas, ce soir, c'est l'information que j'ai, c'était dans le cadre d'une conférence.» Jacques Duplessis: «Non, mais ce que je veux dire c'est qu'il pourrait vous expliquer en détail.» Maxime Switek: «Mais c'est ce que je vous dis ! C'est ce que je vous donne comme explication précisément.» Jacques Duplessis: «Sur des menus, des invitations comme il y avait des conférences, ils maquillaient ça aussi en conférence professionnelle. Donc, il y avait marqué pour l'attestation, cocher la case 1 activité professionnelle.»

«Entre 100 et 400 euros pour des menus»

Maxime Switek: «On est sûr qu'il y avait échange d'argent ?» Jacques Duplessis: «C'est marqué sur les documents. Le prix est marqué.» Maxime Switek: «C'est-à-dire que sur les menus, il y a le tarif.» Jacques Duplessis: «Alors c'était 60 euros pour un thé. Entre 100 et 400 euros pour des menus.» Maxime Switek: «Parce qu'on sait que Pierre-Jean Chalençon, par exemple, a dit que c'était ceux qui étaient restés manger chez lui, c'était gratuit, c'était offert par la maison. Il y a peut être différents moments, différentes de soirées.» Jacques Duplessis: «Exactement. Et il y a en plus deux lieux. Donc, il y a le Palais Vivienne, d'un côté, et le Leroy's Business Club au domicile privé de Michel Leroi.» Maxime Switek: «Le palais Vivienne, c'est donc le domicile aussi de Pierre-Jean Chalençon, le collectionneur. Et il y a donc vous le disiez le Leroy's Club ? Qu'est-ce que c'est ?» Jacques Duplessis: «Alors, en fait, c'est un club qu'il a monté pour aussi promouvoir la cuisine française. Après, ça revient dans sa carrière pour se remettre en scène à Paris, pour continuer de toucher des stars, des célébrités et promouvoir sa cuisine. Voilà.»



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