POLITIQUE

Publié le 13 septembre 2023

Nicolas Vidal vide son sac sur E.Macron lors de la cérémonie du mondial de Rugby

Un franc-parler qui ne laisse pas indifférent

Nicolas Vidal était l'invité de l'émission "Ligne Droite" diffusée sur Radio Courtoisie. Ses déclarations, franches et sans détours, ont apporté un éclairage sur la réaction d'Emmanuel Macron face aux sifflets et huées lors de la Cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde de Rugby.

Tout le monde se souvient de cet instant, où le public du Stade de France a exprimé sa désapprobation envers le président de la République, Emmanuel Macron. Ce moment, que d'aucuns considèrent comme un tournant mémorable, n'a pas surpris Nicolas Vidal. Pour lui, ce n'était qu'une expression palpable de la frustration et du mécontentement d'une nation. Il regrette cependant que certains élus de la majorité présidentielle aient tenté de minimiser cette manifestation d'opinion.

Les ombres de l'Élysée et la myopie médiatique

Il semblerait que les experts en communication de l'Élysée soient restés aveugles à cette montée d'indignation. "Ils n'ont rien vu venir de la révolte qui gronde", souligne Nicolas Vidal, avant d'ajouter, avec une pointe d'amertume, que ces mêmes communicants "ne voient toujours rien de cette dignité que le peuple français voit filer entre ses doigts". Pour lui, c'est une déconnexion manifeste avec la réalité du terrain.

L'une des raisons principales de ce mécontentement populaire est sans nul doute la réforme controversée des retraites, qui a vu l'âge légal de départ passer de 62 à 64 ans. Adoptée par la voie du 49-3, cette réforme est, selon Nicolas Nicolas Vidal, l'expression d'une pression de l'Union Européenne et des marchés financiers. Pour lui, cela a été un affront à la démocratie, une décision prise sans considération pour la volonté du peuple.

Le rôle des élites : défendre ou diviser ?

Selon Nicolas Vidal, l'exécutif et ses alliés ont à plusieurs reprises piétiné le respect dû aux citoyens. Il évoque notamment certaines déclarations polémiques du chef de l'État envers certains Français, qui n'ont pas été oubliées. De plus, il cite le député Renaissance, Karl Olive, qui souhaiterait instaurer une loi d'exception pour interdire les manifestations pendant les Jeux Olympiques de 2024. Un désir qui, pour Nicolas Vidal, témoigne du mépris de certaines élites envers les droits fondamentaux.

L'une des critiques les plus virulentes de Nicolas Vidal concerne les grands médias, qu'il accuse de créer une "réalité parallèle". Depuis le mouvement des "Gilets Jaunes", il pense que certains médias ont redoublé d'efforts pour dépeindre une image déformée de la situation nationale, loin de la réalité vécue par nombre de Français.

Un pays à la croisée des chemins

Pour Nicolas Vidal, les enjeux sont clairs : entre la paupérisation croissante de la population, une propagande médiatique omniprésente et un gouvernement sourd aux revendications populaires, la France est sur le point de voir sa structure sociale ébranlée. Il est convaincu que l'oligarchie, bien retranchée derrière ses barricades, ne pourra pas éternellement tenir face à la pression montante d'un peuple en quête de justice et de reconnaissance.

L'intervention de Nicolas Vidal sur Radio Courtoisie met en évidence une fracture profonde entre les élites et la population. Un écart qui, selon lui, est sur le point de s'intensifier si des changements majeurs ne sont pas opérés rapidement.



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