POLITIQUE

Publié le 05 juin 2024

François Asselineau a foudroyé le plateau de France 2 sous les applaudissements de Jean Lassalle

Une critique acérée de l'Union européenne sur le plateau de "L'Événement"

Lors de l'émission "L'Événement" dédiée aux élections européennes, François Asselineau a manifesté une fois de plus son mécontentement envers l'Union européenne, qu'il qualifie de structure anti-démocratique. Invité aux côtés de sept autres leaders de liste pour un débat télévisé, Asselineau a saisi l'occasion pour exprimer ouvertement ses critiques sur la gestion du temps de parole alloué aux candidats, dévoilant ainsi les disparités médiatiques qu'il juge profondément inéquitables.

François Asselineau a souligné un fait alarmant lors de cette apparition télévisée : huit candidats principaux ont monopolisé 92% du temps de parole global, laissant ainsi peu de place aux autres acteurs de cette course électorale. Cette statistique, fournie par l'ARCOM, dépeint une réalité où la visibilité médiatique est sévèrement restreinte pour la majorité des participants, une situation que le candidat décrit comme un "scandale démocratique". Cette affirmation a même suscité des applaudissements de la part de Jean Lassalle, également présent sur le plateau, soulignant un consensus autour de cette préoccupation.

Un système contesté et une démarche de dénonciation

Face à cette situation qu'il estime profondément injuste, François Asselineau et son mouvement ont fait appel à l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) pour examiner les conditions de la campagne électorale. L'intervention de cet organisme international pourrait apporter un éclairage neuf sur les pratiques électorales au niveau national, mettant en évidence les déficits démocratiques que dénonce Asselineau. De plus, il critique vivement la gestion du temps de parole, en particulier la décision de les inviter, lui et sept autres candidats, peu de temps avant le scrutin, lors d'une émission diffusée tardivement, ce qui, selon lui, minimise l'impact de leur message sur l'électorat.

Au-delà des inégalités médiatiques, François Asselineau a également abordé la question de la légitimité de l'Union européenne. Il rappelle le référendum de 2005, où les Français avaient rejeté la Constitution européenne, une décision ultérieurement contournée par la ratification du traité de Lisbonne en 2008. Pour Asselineau, cet épisode est représentatif de la manipulation politique et de la déconnexion entre les institutions européennes et les citoyens qu'elles sont censées représenter. Il soutient fermement l'idée que la France devrait quitter l'Union européenne pour éviter une détérioration de sa situation nationale, présentant l'UE non comme un projet collaboratif, mais comme un cadre imposé nuisant à la souveraineté de ses membres.

Le Brexit : un modèle pour la souveraineté nationale ?

L'exemple du Brexit est souvent cité par les défenseurs de la sortie de l'Union européenne comme une preuve que les nations peuvent prospérer hors du bloc communautaire. L'Angleterre, après sa sortie formelle de l'UE en janvier 2020, a pu naviguer de manière autonome à travers les eaux complexes des accords commerciaux et des politiques internes sans être entravée par les directives de Bruxelles. Cette autonomie retrouvée est vue par certains, dont François Asselineau, comme un avantage significatif qui permet à la nation de mieux répondre aux besoins spécifiques de sa population et de ses industries.

Au-delà de la souveraineté politique, la question de la monnaie unique européenne est un autre point critique abordé par les critiques de l'Union européenne. François Asselineau et son mouvement soutiennent que le retour à une monnaie nationale, à l'instar du franc, permettrait à la France de récupérer le contrôle sur sa politique monétaire. Ils soutiennent que cela fournirait au gouvernement les outils nécessaires pour ajuster les taux d'intérêt, maîtriser l'inflation et favoriser la croissance économique de manière plus flexible et adaptée que ne le permet le cadre rigide de la Banque centrale européenne.



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