POLITIQUE

Publié le 04 juillet 2024

« Je suis français et moi je suis un chat » : ces dérapages du RN passés inaperçus


OPINION

Les Polémiques du Rassemblement National au Cœur des Législatives

Ce mercredi 3 juillet, l'émission "Le Live BFM" diffusée sur BFMTV a mis en lumière les élections législatives, dont le deuxième tour aura lieu ce dimanche. Le débat a principalement tourné autour des préoccupations politiques. Des leaders politiques de différentes formations se sont succédé pour donner leurs avis et analyses. Le journaliste Benoît Gallerey a particulièrement attiré l'attention avec un sujet alarmant : les scandales impliquant plusieurs candidats du RN.

Benoît Gallerey a expliqué que ces derniers jours ont été marqués par une série de polémiques autour de certains candidats du RN. Ces controverses concernent principalement des candidats toujours en lice pour le second tour. Parmi eux, Annie-Claire Bell, candidate en Mayenne, qui a été écrouée en 1995. Dans le Jura, Thierry Mosca, un autre candidat du RN, est inéligible en raison de sa mise sous curatelle renforcée pour état mental déficient. Une autre affaire concerne une suppléante de Pierre Gentillet dans le Cher, photographiée portant un tee-shirt suprémaciste blanc.

Les Réactions aux Scandales

Les réseaux sociaux ont également été le théâtre de polémiques, notamment avec une image déplorable postée par une candidate du RN, absente de la campagne électorale. Cette image compare un Français de couleur affirmant son rattachement à la France avec un chien qui se dit chat. Cette comparaison insoutenable a été vivement critiquée par Benoît Gallerey, mettant en lumière l’inacceptable.

Selon Mediapart, pas moins de 70 candidats du Rassemblement National seraient concernés par des cas problématiques. Ces révélations tombent mal pour le RN, qui tente de se refaire une image et de se distancer des années controversées sous la présidence de Jean-Marie Le Pen, lorsque le parti s'appelait encore le Front National.

L'Impact sur le Rassemblement National

Ces scandales représentent un embarras majeur pour les dirigeants du RN, qui cherchent à convaincre l'électorat de leur changement de cap et de leur respectabilité retrouvée. Depuis que Marine Le Pen a pris les rênes du parti, des efforts considérables ont été faits pour nettoyer l'image du RN et le présenter comme un parti respectable et gouvernable.

Cependant, les récentes polémiques montrent que certaines vieilles habitudes subsistent au sein du parti, remettant en question la sincérité de cette transformation. La crédibilité du RN est mise à rude épreuve, d'autant plus que ces affaires touchent des candidats qui ont passé le premier tour et qui pourraient potentiellement siéger à l'Assemblée Nationale.

Par Tony Houdeville


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