POLITIQUE

Publié le 12 mars 2024

« Ce n'est pas mon pote » : Catherine Ringer s'explique pour la première fois après avoir mis un vent à Emmanuel Macron

L'incident de la bise refusée à Emmanuel Macron : Catherine Ringer s'explique

Ce vendredi 8 mars restera marqué dans les annales des moments insolites de la vie politique française. Catherine Ringer, célèbre chanteuse connue pour sa carrière au sein du groupe Les Rita Mitsouko, a créé un buzz médiatique notable. L'origine de cette agitation ? Un refus simple mais significatif : celui de faire la bise au président Emmanuel Macron lors d'une cérémonie de scellement de la Constitution. Ce moment, chargé de malaise pour le président, a rapidement fait le tour des médias et embrasé les réseaux sociaux, suscitant une multitude de réactions et d'interprétations.

Une explication attendue et révélée

Deux jours plus tard, le dimanche 10 mars, Catherine Ringer a pris la parole pour revenir sur cet épisode qui a tant fait parler. Invitée sur les ondes d'Europe 1 dans l'émission "Les Incontournables", animée par Julia Vignali, la chanteuse a offert un éclairage sur ses motivations. Sa justification est simple et empreinte d'une certaine logique personnelle : le moment ne se prêtait pas, selon elle, à un tel échange de familiarités. Catherine Ringer raconte qu'après que le président Macron lui a embrassé la main, une tentative de réciprocité de sa part s'est vue refusée par le président lui-même. S'ensuivit la proposition un peu maladroite de Macron : "On se fait la bise ?", proposition à laquelle Catherine Ringer a choisi de ne pas accéder.

La chanteuse a expliqué qu'elle trouvait l'acte de faire la bise trop familier pour être partagé avec quelqu'un qu'elle ne considère pas comme un proche : "C'est vrai que je ne voulais pas lui faire une bise. Et puis c'est pas mon pote non plus !" Une déclaration qui, loin de clore le débat, a plutôt ouvert la porte à une réflexion plus large sur les normes de politesse et les limites de la familiarité dans les interactions publiques.

Une tentative de récupération politique ?

La scène entre Emmanuel Macron et Catherine Ringer, au-delà de sa dimension anecdotique, pourrait être perçue sous l'angle d'une tentative de récupération politique de la part du président. En effet, l'intention de se montrer proche et familier avec une figure populaire telle que Catherine Ringer peut être interprétée comme une stratégie pour renforcer son image publique. Macron, en cherchant à faire une bise à la chanteuse, semble vouloir projeter une image de lui-même accessible et en phase avec le monde culturel. Cependant, ce geste, loin de passer inaperçu, a été scruté et analysé sous toutes ses coutures, soulevant des interrogations sur la sincérité et les motivations sous-jacentes à une telle démarche.

Catherine Ringer : l'art avant la politique

De son côté, Catherine Ringer est restée fidèle à sa réputation d'artiste engagée et indépendante. Sa présence à cette cérémonie n'avait qu'un seul but : chanter pour la cause qu'elle soutenait, sans se laisser distraire par des considérations politiques ou médiatiques. Cette attitude illustre parfaitement la distinction que fait Catherine Ringer entre son art et l'arène politique, une séparation que beaucoup d'artistes choisissent de maintenir pour préserver leur intégrité et leur liberté d'expression. En refusant la bise présidentielle, Catherine Ringer n'a pas seulement posé un geste de refus ; elle a affirmé son indépendance et réitéré que son engagement artistique prime sur les jeux de pouvoir et de séduction politique.

Le refus de Catherine Ringer d'entrer dans le jeu de la familiarité avec Emmanuel Macron porte en lui une puissante symbolique. Dans un monde politique souvent critiqué pour son manque d'authenticité et sa propension à la récupération, l'attitude de Catherine Ringer apparaît comme un rappel de l'importance de rester fidèle à ses principes. Ce moment, désormais gravé dans les mémoires, peut être vu comme une illustration de la résistance face aux tentatives de récupération de l'image et des émotions pour des fins politiques. Catherine Ringer, par son geste, nous enseigne que l'intégrité et la sincérité sont des valeurs inestimables, surtout dans des circonstances où elles sont mises à l'épreuve.



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